Le 5 juin, c’était la Journée Mondiale de l’Environnement ! Une occasion de rappeler que le bois présente de nombreux atouts qui lui permettent de se démarquer et font de lui LE matériau par excellence pour construire en limitant son impact environnemental et pour contribuer à la réduction des émissions carbone. Bref, pour que l’activité de construction réponde aux enjeux actuels et futurs, un seul choix : le bois !
Le bois, inépuisable "puits de carbone"
Tout au long de leur croissance, les arbres absorbent le CO2 présent dans l’atmosphère grâce au mécanisme de la photosynthèse. Une fois coupé et utilisé – notamment à des fins de construction, d’aménagement ou d’ameublement – le bois continue de stocker le CO2 tout au long de sa durée de vie, devenant ainsi un véritable puits de carbone naturel.
Le bois est donc un allié incontournable dans la réduction indispensable des émissions de gaz à effet de serre et la réalisation de l’objectif zéro carbone.
Cela d’autant plus qu’en Europe, une très large majorité des forêts sont gérées durablement et qu’on y replante des arbres au fur et à mesure de leur prélèvement. Cette gestion responsable assure le maintien de la capacité de stockage carbone du bois ainsi que le caractère renouvelable du matériau.
En Belgique, cette préoccupation est partagée par une très grande majorité de fabricants et constructeurs, qui choisissent de travailler avec des bois certifiés (PEFC), donc issus de forêts gérées durablement respectant et favorisant la biodiversité.
Une ressource largement disponible localement
Disponible à l’échelle locale, le bois permet d’envisager l’activité de construction en circuit court.
L’usage d’essences locales contribue à minimiser l’impact écologique des produits de construction et permet de réduire la part d’énergie grise nécessaire pour construire.
Les essences régionales, feuillues ou résineuses, couvrent un large champs d’applications possibles : en structure, en menuiserie ou en finitions.
Leurs propriétés et qualités leur permettent de se substituer, dans une large majorité des cas, à d’autres matériaux moins écologiques ou à d’autres essences ayant une origine parfois très lointaine.
Des techniques de construction peu émettrices
La quantité de gaz à effet de serre émise lors du processus de construction en bois est nettement inférieure qu’avec les autres matériaux et techniques constructives.
Avec le bois, des éléments constitutifs (pans de murs, éléments de toiture ou modules entiers) peuvent être construits hors site, en atelier, et être ensuite acheminés et assemblés en un temps record sur chantier.
La légèreté du matériau bois favorise cette logique de préfabrication, en facilitant notamment le transport et l’assemblage des structures ou modules.
Haut pouvoir d'isolation
Si le bois est économe en énergie lors de sa mise en oeuvre, il permet aussi de réaliser des économies d’énergie substantielles, en affichant de très bonnes performances sur le plan de l’isolation thermique.
Par sa structure cellulaire essentiellement constituée d’air (qui est en soi un très bon isolant), le bois présente des valeurs d’isolation thermique proche des isolants de synthèse. C’est ce qui le rend chaud au toucher par opposition à la brique ou au métal. A épaisseur égale, le bois se révèle 6 fois plus isolant que la brique, 15 fois plus que le béton et 400 fois plus que l’acier.
Le bois étant un faible conducteur de chaleur et la plupart des constructions en bois se caractérisant par une structure creuse, ce type de construction se prête idéalement à la réalisation de bâtiments présentant une isolation thermique de haute qualité.
Résultat : un bâtiment en bois se chauffe plus facilement et l’air y est sec et sain. En outre, les capacités hygrométriques du bois et sa bonne température de rayonnement diminuent le besoin subjectif en chauffage, en procurant une sensation de chaleur et de confort.