Depuis longtemps, les professionnels du bois et de l’aménagement intérieur affirment que le bois a un effet apaisant et bénéfique sur notre bien-être. Une intuition largement partagée… qui est désormais validée scientifiquement.
Le 24 septembre 2025, Fedustria, la fédération belge de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement, dévoilait les résultats d’une étude neuroscientifique menée par l’institut de recherches en neurosciences Neurensics. Cette étude apporte une confirmation scientifique à ce que beaucoup ressentaient déjà : le bois nous fait du bien.
Le bois, source d'émotions positives
L’étude révèle ainsi que les environnements riches en bois activent des émotions positives telles que l’implication, la sérénité et le sentiment d’être chez soi.
À l’inverse, il supprime les émotions négatives comme le stress, l’angoisse ou l’aversion. Bref, le bois agit sur notre bien-être, est ressenti comme chaleureux et agréable, à l’inverse de matériaux « froids » comme le béton ou les plastiques.
Un impact sur nos lieux de vie et de travail
Dans les espaces de vie ou de travail, une forte présence de bois permet aux individus de se sentir sécurisés. Un sentiment qui favorise la créativité, des comportements plus coopératifs et orienté vers la recherche de solutions ou de compromis. Autant d’atouts bénéfiques en famille, comme au travail.
L’étude souligne aussi le potentiel du bois dans des lieux où on ne l’attend pas spontanément. L’école, par exemple, où le bois peut venir accentuer le sentiment d’appartenance, de cohésion et de sécurité au sein de salles de classe. Les hôpitaux sont aussi cités par l’étude : une présence plus marquée du bois pourrait contribuer à y réduire le stress.
L'habitat "biophilique"
Le Prof. Dr. Laureys, qui a dirigé l’étude, souligne la place centrale du bois pour le développement d’un « habitat biophilique », c’est-à-dire un habitat intégrant les matériaux naturels dans l’aménagement intérieur pour améliorer le bien-être. Il plaide pour une collaboration entre architectes, psychologues et neuroscientifiques afin de concevoir des espaces qui prennent mieux soin de notre santé.





